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Des EPI nouvelle génération expérimentés par l’IRSN dans le cadre de désamiantages - 27/03/2018

Au cœur des dispositifs relatifs au repérage ou au retrait d’amiante, la protection des professionnels, tels ceux qui opèrent pour le compte de LÉGIMÉTRIE ou des travailleurs au sein des chantiers, est une priorité et tout nouveau moyen mis en œuvre doit être contrôlé au préalable pour juger de son efficacité au regard des réglementations en vigueur (décret du 4/05/2012 relatif au risque d’exposition à l’amiante, arrêté du 07/03/2013 relatif aux EPI, arrêté du 8/04/2013 traitant des MPC).

Lors d’interventions préventives liées au risque d’exposition aux fibres cancérogènes de ce dangereux polluant, telles que des repérages amiante avant travaux ou lors de désamiantages, les professionnels du repérage comme les travailleurs des chantiers doivent avoir recours à des EPI, soit des équipements de protection individuelle.

Récemment, et plus précisément depuis le 17 mars 2018, le Ministère du travail a dérogé à l’arrêté du 7 mars 2013 sur les EPI en autorisant par arrêté, paru au JO, une expérimentation d’EPI au cœur de certains chantiers de désamiantage préalablement définis.

Confiée au travers de la DGT à l’IRSN, soit à l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, cette opération, qui doit durer dix mois, a pour objectif d’évaluer le niveau de performance de heaumes ventilés, sur une base de deux modèles précis fabriqués par des sociétés distinctes, et des tenues étanches qu’il est nécessaire de porter dans des chantiers affichant un niveau de concentration en fibres d’amiante particulièrement élevé. Contrôle qui doit se pratiquer selon la méthode de META, il doit avoir lieu dans des chantiers de désamiantage présentant des caractéristiques bien spécifiques, telles qu’une concentration en fibres d’amiante entre 3 000 et 10 000 fibres par litre.

De plus, d’autres conditions doivent être réunies comme l’existence d’un sas relatif à la décontamination des EPI et à toute la procédure de déshabillage. Il faut également, entre autres exigences, que le niveau d’empoussièrement général présent ne dépasse pas un certain seuil ou que les zones de travail soient facilement accessibles.

De cette expérimentation, l’IRSN doit rédiger un rapport de synthèse qui sera fort utile pour juger des modèles soumis à l’évaluation, modèles qui sont susceptibles d’avoir un impact sur la réglementation actuelle. Dans tous les cas, la priorité dans cette expérimentation réside dans l’effort continu de protection optimale de toutes les personnes devant intervenir dans des chantiers de désamiantage, par la recherche d’équipements de plus en plus performants.
 


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