Une surveillance accrue de la qualité de l’air ambiant en région PACA - 21/12/2017

La qualité de l’air est un critère primordial dans le contexte actuel de lutte contre la pollutionde l’air ambiant.

A Marseille, Air PACA, association agréée par le ministère de l’environnement, a récemment annoncé que les écoles marseillaises seront dotées de capteurs de qualité de l’air à partir de septembre 2018, soit plus de 400 établissements équipés dès la rentrée prochaine.

Ce dispositif permettra de détecterinstantanément la présence de polluants,confinés dans les établissements scolaires, par un code couleur et d’alerter ainsi les responsables afin qu’ils aèrent les locaux si nécessaire.

Cette mesure est indispensable lorsqu’il n’existe pas de système de ventilation, ce qui est le cas de quatre écoles sur cinq à Marseille, d’après une étude récente.

Dans le secteur du bâtiment, surveiller la qualité de l’air est une pratique récurrente dans le cadre de travaux de désamiantage, plus particulièrement en cours et à la fin de tout chantier.
Il s’agit alors de détecter et mesurer le cas échéant des polluants cancérogènes très volatiles et particulièrement dangereux pour la santé, comme c’est le cas de l’amiante.

Par exemple, après la réalisation de travaux de retrait d’amiante et avant d’ôter tout confinement, il est indispensable de compléter tout contrôle visuel d’amiante par une mesure d’empoussièrement de l’air.
Cette mesure consiste à quantifier les fibres d’amiante par litre d’air et de vérifier, avant toute restitution des locaux, que l’air ambiant ne comporte plus aucun risque de contamination, au regard du seuil réglementaire toléréen ce qui concerne l’amiante, soit 5 fibres par litre.

Si c’est le cas, une nouvelle mesure environnementale d’air amiante est mise en œuvre après le retrait du confinement, c’est-à-dire lors de la phase de seconde restitution, avec toujours comme objectif de s’assurer que l’air ambiant présent au sein des locaux qui ont fait l’objet de travaux de désamiantage, est parfaitement sain.

Les prélèvements d’air réalisés pour opérer ces mesures d’air environnementales sont effectués en divers points du chantier parvenu à son terme, commeà proximité de la zone des travaux, pour vérifier que des fibres toxiques d’amiante ne se sont pas propagées hors du bâtiment.

Bien entendu, en cas de mesures d’empoussièrement amiante non conformes, les locaux ne peuvent être restitués et l’opérateur désigné pour ce contrôle doit prescrire de nouvelles interventions ciblées, suivies d’un nouveau processus de contrôle, jusqu’à ce que la qualité de l’air circulant au sein des locaux après les travaux, soit optimale.